Description du produit
En 1781, un jeune artiste arrive à Vienne précédé d’une enviable réputation ; il s’appelle Wolfgang Amadeus Mozart. Accueilli de façons diverses au palais de l’Empereur Joseph, il se fait un ennemi acharné d’Antonio Salieri, musicien réputé et compositeur officiel de la Cour. Ce dernier ne comprend pas pourquoi ce jeune homme arrogant, paillard, a un tel génie, une telle puissance créatrice. Se sentant trahi par Dieu, Salieri décide de faire obstacle à Mozart par tous les moyens…
Sappuyant sur la pièce de Pierre Schaffer, Milos Forman détourne, non sans humour, la légende selon laquelle Antonio Salieri, maître de la chapelle impériale à Vienne, aurait empoisonné Mozart, et dresse un portrait haut en couleur du compositeur autrichien. Lexubérance, la grivoiserie et la liberté incarnées par létonnant Tom Hulce deviennent lantithèse de laustérité dun Salieri (F. Murray Abraham) tour à tour médusé par le génie, rongé par la jalousie et la haine, ou béat dadmiration pour la grâce éclatante de son rival. Et elle est magnifique cette admiration, car il est difficile de retranscrire la beauté avec des mots. Cest pourtant bel et bien ce que réussit, avec toute sa sensibilité, Milos Forman, par lintermédiaire des confessions tourmentées dun Salieri exaltant presque malgré lui la richesse, linventivité et la complexité de la musique de Mozart. On laura compris, ce nest pas la réalité historique qui est en jeu, mais plutôt la magie de la création et les mystères de la beauté. Sur son lit de mort, Mozart dicte à Antonio Salieri le requiem quil laissera inachevé. Lacte créateur se déroule sous nos yeux et devient, pour tous, quelque chose dévident, daccessible, de lumineux. Cette séquence en point dorgue, peut-être lune des plus belles du cinéma, laisse dAmadeus le souvenir dun chef-dœuvre incontournable, à la fois drôle et rythmé, tragique et profond. –Arnaud Caire
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